Etant donné que je remarque la gravité de ma situation, je ne suis donc plus en mesure de plaisanter et je vais donc vous avouer la vérité sur mon histoire, éviter les salades et aller droit au but en omettant aucun détail, je le jure, même si ma parole ne vaut surement pas grand chose... Je vous mettrai néanmoins en garde sur la gravité des chose, ma vie est loin d'être un conte de fée, c'est pour cette raison que je ne suis pas née à Christmastown comme j'aime à le prétendre de temps à autre mais bien à Halloween, le pays des citrouilles, des sorcières, des fantômes et autres créatures censées effrayer. Personnellement, elle n'ont jamais eu cet effet sur moi, est-ce parce que j'ai grandi parmi eux ? Je l'ignore. Vous vous doutez, cependant, que si toutes ces créatures peuplent mon monde, la vie n'est pas rose tous les jours, qu'elle ne l'est même quasiment jamais. Les gens sont cruels, manipulateurs et aiment la méchanceté gratuite, se moquer continuellement des gens jusqu'à les mettre à bout. Pour nous c'est une sorte de coutume, de tradition et sachez que je suis exactement comme ces habitants étant donné que j'en fus une, jadis. Bref, mes parents n'étaient pas des tendres et je n'avais pas été désirée, par conséquent, je fus rapidement abandonnée à mon seul sort dans les rues hantées par de vils personnages, ainsi, j'ai grandi parmi eux et acquis certaines de leurs particularités sadiques et autres. J'ai donc appris tout ce que je sais aujourd'hui grâce à des citrouilles diaboliques, des fantômes machiavélique et d'autres encore mais également, et surtout, grâce à ma propre personne. Mon adolescence n'eus rien de normal car je l'ai été bien avant l'âge, à dix ans, à peine, je connaissais mieux que quiconque ce que voulait dire les mots débauche, fête, drogue et alcool. A quatorze ans, violée par un connard qui m'a attrapée dans la rue tard dans la nuit, j'ai découvert l'immondice de la chose pour après l'apprécier plus que n'importe qui jusqu'à en devenir complètement accroc, jusqu'à sortir la nuit dans l'espoir de retrouver quelqu'un dans mon lit le lendemain matin. J'avais dans la tête que le monde était ainsi fait d'injustice et qu'il était foncièrement mauvais, jusqu'à la moelle, j'ignorais que, quelque part sur cette terre existait une existence meilleure où certaines personnes pouvaient être bonne et pure et où d'autres ne valaient guère mieux que moi et mes comparses d'Halloween. Je n'avais jamais franchit le cap de la ville, restant cloitrée dans cet enfer comme s'il était confortable ou agréable. Je cherchais une vie meilleure, là où je ne serais en sécurité, à l'abri et où je serais la plus folle des habitantes. Alors, un jour, j'ai exploré au delà des limites et je suis tombée sur cette ville. Depuis lors, je ne l'aie plus quittée. J'étais bien mieux là. Le gens étaient accueillant et manipulables à souhait, ils étaient naïfs et compatissant, bon mais tellement facile à berner que j'avais pitié pour eux. C'est là que j'ai commencer à fabuler sur mon vécut dans l'espoir de me faire aimer, je me faisais passer pour un lutin ou la mère noël, mais les gens me prenaient pour une frappa dingue et aujourd'hui, vous êtes chez moi pour me demander ma version des faits, la voilà...